En achetant un vêtement Pitumarka, tu fais un geste pour la planète et pour les humains. Nous évoquons rapidement notre engagement social dans cet article où on parle aussi de notre engagement éthique.
Tu l’auras compris : Pitumarka s’engage sur le plan écologique. Les matières 100% biologiques ne détraquent pas l’environnement et ne sont pas une menace pour la biodiversité.
Sur le plan humain, le label GOTS certifie des rémunérations justes pour les travailleurs, tout comme la certification Commerce Équitable.
Cependant on a voulu aller encore un cran plus loin et c’est ce qu’on t’explique justement ici :
Engagement social n°1 : Aider les populations de tisseurs du village d’Amaru
Mais au fait, pourquoi ces populations ? Pourquoi des tisseurs ? D’ailleurs c’est quoi Amaru ?
L’histoire est assez longue et j’ai d’ailleurs du couper le récit en 2 sinon ça aurait été trop long à lire. Je raconterai tout ça dans un 2ème article dédié.
Pour résumer : j’ai rencontré des tisseurs de laine d’alpaga lors d’un voyage au Pérou en 2015 et je me suis lié d’amitié avec eux. En effet, j’ai échangé leur quotidien pendant 2 semaines et à la fin de ce séjour inoubliable je suis devenu le parrain de leur fils Albert.
Ces communautés de tisseurs vivent très simplement et mangent ce qu’ils produisent. Des communautés ce sont des regroupements de familles qui s’entraident dans la vie de tous les jours pour travailler dans les champs ou construire des maisons avec des briques en terre.
Même s’ils se nourrissent de leurs cultures, ils ont parfois des besoins pour leur maison : ballon de gaz, casseroles, couvertures, outils pour leur maison (scie, marteau, clous, etc.)
Pitumarka reverse 2% de ses ventes
C’est pour ça que pour chaque vêtement vendu, Pitumarka reverse 2% de son Chiffre d’affaires sur un pot commun servant à aider la communauté Amaru. Ce qui fait entre 4 et 20 soles par produit.
Les personnes habitant dans ces communautés mettent parfois des semaines à rassembler des sommes modestes en vendant leur tissages en alpaga. D’ailleurs les magasins qui rachètent ces « telars » abusent et rachètent ça une misère par rapport au temps passé … mais c’est un autre débat.
Avec quelques soles, des familles peuvent s’acheter du sucre, du riz, de l’huile, des fournitures scolaires…
C’est pourquoi lorsque tu achètes un produit Pitumarka, tu as donc un réel impact positif pour des dizaines de familles. Ainsi tu les aides au delà de ce que tu peux imaginer grâce à cet engagement social.
Engagement social n°2 : soutenir l’association ANDES
L’association Andes est une asso résolument tournée vers l’humain.
Elle soutient ces mêmes communautés et leur savoir-faire en essayant de promouvoir des techniques ancestrales de culture et de tissage.
Andes soutient les communautés habitant dans les environs de Pisac (une ruine inca dans le sud du Pérou) : Ces communautés sont au nombre de 6 et ont environ 200 habitants chacune. Qui plus est, le principe de fonctionnement repose sur l’entraide entre et les habitants vivent essentiellement de la culture de pommes de terre, et d’élevage d’animaux domestiques.
Mise en place des premières briques de l’association :
Au début des années 2000 l’association s’est entretenue avec les communautés pour identifier des « règles » et des normes pour essayer de partager les retombées du travail des 6 communautés.
Il a été décidé que chaque communauté devait donner 10% des revenus générés pour un fond commun. Parmi les revenus générés, on retrouve : le tourisme, l’artisanat, les restaurants, les ventes de shampoing, etc. C’est pourquoi, à la fin de l’année, les représentants des communautés se réunissent et décident de comment répartir ce fond par rapport à la participation de chaque communauté.
Objectifs globaux de Andes :
L’association aide à créer des espaces qui favorisent la biodiversité. Leur objectif est de maintenir la culture de certaines plantes ou légumineuses, nécessaires à la survie des communautés.
En effet, de nombreuses personnes de la communautés ont des connaissances pointues qui datent de l’époque des incas ce qui permet de se confronter à nos problèmes du XXIème siècle.
L’association intervient à plusieurs niveaux :
- Soutien de méthodes ancestrales de cultures : terrasses incaïques, culture de légumes et irrigation de l’eau
- Pilotage sur la façon de mettre à disposition les différents espaces
- Faire monter en compétence les volontaires qui s’investissent pour le parc de la pomme de terre et pour qu’ils puissent diriger d’autres habitants de la communauté
- Enfin un des gros objectifs de l’association et d’aider les communautés à ce qu’elles ne soient pas dépendantes des revenus du tourisme, surtout en période de crise. L’indépendance alimentaire, grâce notamment au parc de la pomme de terre, est un réel atout
Le fonctionnement des communautés
Dans le parc de la pomme de terre, le travail est toujours collectif, et dans la communauté, l’eau se partage.
L’entraide est le maitre mot dans ce type de fonctionnement. Il y a toujours une solidarité entre les familles pour aller de l’avant pour le bien-être de la communauté.
Le travail n’a pas une finalité économique : les gens voient le territoire comme une unité. Toutes les personnes sont mobilisées pour « Ayllu », autour de la montagne sacrée (« apu Guardian »), ce qui constitue une unité politique, administrative et collective : c’est le fil conducteur.
L’engagement social sur l’agriculture
Les habitants des 6 communautés travaillent en groupe dans les cultures de légumes et de pommes de terre.
Parmi les nombreux avantages, on peut citer :
- Un meilleur accès aux aliments
- Un système d’entraide rodé pour tout le monde : basé sur du « troc de service »
- Une fabrication locale de produits naturels notamment grâce aux plantes médicinales qui permettent de faire du savon et du shampoing
- Une production optimisée qui permet d’avoir des aliments avec de meilleurs propriétés nutritionnelles.
Le parc de la pomme de terre
Attention, là c’est du LOURD ! Le parc de la pomme de terre rentre complètement dans notre engagement social.
Ce parc est l’endroit dans le monde où il y a la plus forte concentration de pomme de terre. D’ailleurs, le Pérou est le pays d’origine de la pomme de terre : elle a été importée il y a environ 500 ans.
Actuellement le parc possède environ 1347 variétés de pommes de terre, et c’est un travail énorme de tout documenter et protéger. Le parc de la pomme de terre est indépendant et vit uniquement de dons. En effet il n’a jamais été aidé financièrement par l’État ce qui n’est pas une mauvaise chose puisque l’objectif premier du parc aurait surement été changé.
Création d’un patrimoine génétique
Le parc possède une grosse banque génétique de graines non congelées. En effet, ce sont environ 900 graines qui sont gardées et environ 1300 tubercules. A cet effet, ces graines sont précieusement conservées par les communautés par fierté culturelle, mais aussi pour pouvoir les transmettre aux générations futures.
Objectifs futurs de Andes :
L’association souhaite encore plus mettre en avant son programme de conservation de la pomme de terre et souhaite construire un musée dans la communauté d’Amaru. Ce lieu sera également un espace de partage culturel et de tourisme durable dont l’objectif est également de mettre en avant les techniques de tissage ancestrale, qui sont également transmises de génération en générations depuis des siècles.
Ping de retour: Nos idées cadeaux pour un papa engagé 🎁
Ping de retour: Mode éthique : ces vêtements responsables sont conçus à partir de fibres naturelles du Pérou