Comment bien lire une étiquette de vêtement ? Les 5 étapes incontournables

etiquette vêtement pitumarka posés sur une table

Lundi matin, ta pote Cécile arrive au boulot / en cours avec un nouveau pull plutôt cool.

« Trop stylé ton nouveau pull, c’est quoi comme matière ? »

* Blanc *

« Je n’en sais rien, je l’ai juste trouvé joli » … « mais il y a de l’alpaga dedans »

Combien de fois as-tu entendu cette phrase ? 😬

Peut-être que tu l’applique à toi-même. Et entre nous, on a tous été comme Cécile à un moment ou à un autre :

  • Parce qu’on a fonctionné au coup de cœur et qu’on ne regardait pas vraiment la matière, mais plus le look et la coupe du sweat femme ou du pull en vitrine
  • Car on l’a vu dans le magasin / sur le site web qu’il y avait une matière naturelle
  • Aussi parce qu’on a fait confiance aux marques
  • Parce que de toute façon, on ne peut plus vérifier car on a coupé l’étiquette « parce que ça gratte »

Tu te reconnais dans cette liste ?

Est-ce que tu regardes l’étiquette des vêtements que tu achètes ou que tu as déjà dans ton dressing ?

Peut-être pour voir la température max pour ton lave-linge ? (Et encore !)

Tu t’es déjà demandé à quoi correspondait tous les sigles, mais surtout quelle était la composition de tes vêtements ? Après cet article, je te garantis que tu regarderas les étiquettes avant d’acheter un vêtement neuf ou d’occasion 😉

Bien lire les étiquettes va te permettre de bien entretenir tes vêtements, mais également de savoir avec quelles matières il a été confectionné. Bien laver et entretenir tes vêtements te permettra de rallonger leur durée de vie.

Une étiquette te donne au moins 4 types d’informations :

  • L’indication made in avec le pays de fabrication
  • La taille
  • L’entretien
  • La composition

1) Le point sur les symboles de lavage

On va attaquer avec la partie entretien, car ce n’est pas simple de s’y retrouver dans la jungle des symboles.

Les indications d’entretien sont mentionnées sous forme de pictogrammes : ils donnent des conseils pour le traitement le plus adapté pour que la pièce ne s’endommage pas de façon irréversible.
Tu l’auras compris : bien respecter les recommandations d’entretien d’un vêtement te permettra de rallonger sa durée de vie.

Ci-dessous les symboles d’entretien de nos vêtements en coton :

  1. Lavage en machine à 30°
  2. Séchage en machine interdit
  3. Pas de nettoyage à sec
  4. Ne pas blanchir ce vêtement (utilisation de javel par exemple)
  5. Repassage avec une température faible (maximum 110°)

Si tu as découpé ton étiquette de vêtement (c’est pas bien, mais compréhensible 😉), tu pourras retrouver dans cet article les conseils d’entretien pour les vêtements en coton.

Si tu ne l’as pas encore enlevée mais que tu que tu souhaites la découper parce qu’elle te gêne, garde-la soigneusement dans un coin.

2) Le point sur les différentes matières

Lire une étiquette de composition est moins facile qu’il n’y paraît.

Peut-être as-tu déjà acheté des vêtements sans te soucier de quoi il était composé, ou juste par flemme de lire ces « hiéroglyphes », ou encore parce que tu fais (ou faisais ?) confiance à la marque ?

Prenons le temps de décrypter tout ça, de façon à y voir plus clair dans cette jungle de matières en tout genre.

Une étiquette te donnera la composition de ton vêtement. Cette étiquette est obligatoire, car elle indique les fibres et matières qui constituent le vêtement.

Chaque matière doit indiquer son poids par rapport à l’ensemble du vêtement, c’est à dire le pourcentage qu’il occupe dans sa composition.

Dans pas mal de vêtements dit de fast fashion, je ne t’apprends rien si je te dis que plusieurs matières rentrent en jeu. Celles-ci sont souvent des matières synthétiques, dérivées du pétrole.

La raison est simple, et tu as surement déjà deviné : pour des raisons économiques, car ça coûte moins cher à produire.

Il existe 3 grandes familles de fibres textiles :

  1. Les fibres artificielles : elles sont obtenues après traitement chimique de matières naturelles. Le matériau de base est issu de la cellulose qui provient de matières naturelles végétales comme le bois, les tiges de plantes, etc. et non pas de pétrole. Cette fibre ne vient pas de la plante, mais elle est transformée en filaments longs et continus, à partir de quoi, un fil est confectionné.
  2. Les fibres synthétiques : obtenues à partir de composés chimiques issus du pétrole. Par ex. l’élasthanne, le polyamide, l’acrylique ou le polyester.
  3. Les fibres naturelles : là c’est plus facile ! Cette dernière catégorie englobe les fibres issues de la nature. Elles sont végétales ou animales : coton, cuir, laine mérinos, cachemire, alpaga, etc.

Donc, voici les conseils à adopter à propos de ces étiquettes de composition :

  • N’enlève pas tout de suite l’étiquette. Attends au moins de l’avoir lavé et d’avoir pris connaissance de sa composition et des sigles de nettoyage pour le laver dans de bonnes conditions. Si toutefois, tu décides de couper l’étiquette, essayes de la conserver dans un coin.
  • Notre 2ème conseil est de loin le plus important : prends le temps de décrypter l’étiquette de composition pour savoir réellement ce que tu achètes mais également par conscience écologique pour avoir en tête la provenance, la durabilité, le prix, les matières utilisées, etc.

Attention donc aux vêtements qui paraissent peu chers mais qui vont rétrécir, boulocher, ou s’abimer rapidement.

Pense également à la seconde vie de ton vêtement, à savoir sa recyclabilité

3) Étiquette de vêtement : l’origine

L’origine n’est pas une mention obligatoire, mais donne de bonnes indications sur la provenance de ton vêtement. Qui dit « Made In Bengladesh / China / Viet-nam / etc. » dit mode de confection douteux dans la majorité des cas.

Malheureusement dans ces pays, l’immense majorité des ateliers de confection sont loin d’être éthiques.
Soyez aussi vigilant au « Désigné en France et fabriqué jenesaistropoù ». Ce sont souvent des indications qui ont été apposées pour tromper le consommateur qui pense que son vêtement a pu être réalisé dans l’Hexagone.

4) La taille du vêtement

Là encore, il ne s’agit pas d’une mention obligatoire.
Les tailles peuvent être mentionnées en chiffres (38, 40, 42…) ou en lettre (S, M, L, etc.)

Attention, une taille peut varier d’une marque à une autre. Le mieux est de regarder le guide de tailles de la marque et de te baser sur les vêtements de ton dressing.

5) Le prix de ton vêtement

Ça peut paraitre logique, mais le prix est obligatoire : par étiquetage ou par affichage de façon à ce que le consommateur puisse connaître son prix immédiatement.
En cas de réduction (soldes par exemple), l’ancien prix doit apparaitre barré à côté du niveau prix.

Là aussi ça peut paraitre logique, mais un prix bas est très souvent synonyme de mauvaise qualité et de mauvaises conditions de confection. Par contre attention, un prix élevé n’est pas forcément synonyme de qualité premium et bonnes conditions de travail. Là encore, il faut se renseigner sur la composition et les valeurs de la marque.

Et Pitumarka dans tout ça ?

Chez Pitumarka, c’est simple : nos 2 gammes de vêtements sont confectionnées avec des matières naturelles : l’alpaga et le coton bio.

Ce sont 2 matières entièrement éco-responsables et respectueuses des travailleurs grâce aux certifications GOTS et FairTrade de nos fournisseurs. Mais ce n’est pas tout : nos vêtements ne sont pas juste confectionnés avec une matière naturelle > ils le sont à 100%.

Si on reprend l’exemple du pull de Cécile, il y a peut-être 10 ou 15% d’alpaga. Et pas la partie la plus noble de la tonte.

Ne te laisse pas berner par certaines marques de prêt-à-porter fast fashion annoncent en grand et en gras sur leur étiquette une matière noble. Regarde en détail l’étiquette, tu verras que l’alpaga n’occupe qu’une toute petite part dans la confection, qui contient souvent plus de 3/4 de matières synthétiques, bien moins cher pour la fabrication du vêtement.

Donc pas de mauvaises surprises chez nous : si on te dit par exemple « 100% coton bio », c’est qu’il n’y a pas d’autres matière textile pas cool planquées !

Pour résumer l’étiquette de vêtement Pitumarka :

  • Pays de fabrication : Pérou
  • Taille : celle que tu as acheté
  • Entretien :
    • Lavage à sec pour le baby et le royal alpaga (ou de façon plus écolo : un lavage à la main avec un shampoing doux)
    • Lavage en machine à 30° pour le coton bio, séchage à l’air libre
  • La composition
    • Alpaga :
      • 100% royal alpaga certifié GOTS
      • Ou 100% baby alpaga certifié GOTS
    • Coton :
      • 100% coton bio non teint
      • Ou 100% coton pima

Maintenant que tu sais tout ça, tu regarderas différemment les étiquettes des vêtements qui composent ton dressing, et des vêtements en magasin.

Ne te laisse pas appâter par un vêtement qui semble bon marché au premier abord

3 Commentaires sur “Comment bien lire une étiquette de vêtement ? Les 5 étapes incontournables

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